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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 16:53

Beaufils-Jean-Baptiste.jpgEn préparation : Cousin branche Corinne

BEAUFILS Jean-Baptiste fils de Jean-Baptiste et de Alexandrine Sarrebeyroux - soldat au 34e régiment d'infanterie.

+ le même jour que son sous-lieutenant Ferdinand Diharce, 23 ans, qui est dit : " parti en campagne avec son régiment, a fait preuve des plus belles qualités de courage, d'énergie et de sang-froid.

Quelques jours avant, le 23/08 le 34e R.I. se trouvait à Thuin en Belgique, où il eu des tués au combat. ( voir livre " avant l'oubli " de Joël Rocafort ).

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 18:14

Chauvet jean CelestinCaporal au 109e Régiment d'infanterie la devise « Renaître et vaincre », tué à l'ennemi à Notre Dame de Lorette.
Cousin, fils de Jean et de Anne Vignaud

Caporal aux 109e RI – 26e brigade – 13e DI- 21e CA

inhumé à Ablain-St-Nazaire " Notre-Dame-De-Lorette" carré 64 - rang 6 - Tombe n° 12910

Historique des faits : du JMO du 109e RI

- 17 et 18 avril 1915 : Poursuite des travaux d'organisation; le bombar-dement ennemi se calme un peu.

- 19 avril 1915 : Rien de particulier à signler sur le front. Le général Commandant le 21e corps d'armée remet la croix de chevalier de la légion d'honneur au Sous Lieutenant Bourguignon qui malheureusement meurt le lendemain matin.

- 20 et 21 avril 1915 : Le bombardement ennemi reprend plus d'activité et ne cause que des dégâts matériels. (Voir état des pertes du 10 au 20 avril, dossier B, annexe 24; (note les annexes ne sont pas encore disponible par internet)

- 22 et 23 avril 1915 : Calme relatif, beau temps.

- 24 avril 1915 : tentative d'attaque des allemands sur le front du 21e à notre gauche. Sur le dire d'un prisonnier fort empreint d'exagération, ou mal transmis, toute la division est alertée et vient sur le plateau de Lorette. Les 5e et 8e Cies viennent de Petit-Serguis aux abris Mathis. Les 1ere; 4e; 6e et 7e de verdrel à la Maison Forestière. Elles rentrent à leur cantonnement le lendemain matin, la nuit s'étant passée sans incident.

- du 25 avril au 4 mai 1915 : Service habituel et calme relatif de la part de l'ennemi.

Le 26, les 1ere et 4e Cies ainsi que les grenadiers du régiment; - qui ont enlevé L'Y le 15, sont cité à l'ordre de l'armée; le Lieutenant Colonel est nommé Officier de la Légion d'Honneur, Le Capitaine Joly et le Lieutenant Laurent, Chevaliers; l'adjudant Braillon (4e Cies) reçoit la médaille militaire. (voir état des pertes du 21 au 31 avril-dossier b, annexe 25).

- le 05 mai 1915 – les 2 Cies du 17e bataillons de chasseurs qui coopèrent à la garde du secteur sont retirées ainsi que les mitrailleuses. Le régiment assure seul le service. La répartition des unités est la suivante :

- Arabes-Saphies : 2 Cies – 4 mitrailleuses.

- Grand Eperon : 3 Cies -3 mitrailleuses.

- Mathis : 1 Cie – 1 mitrailleuse.

A 16:00 près de Coupigny, remise par le Général de Division, de la croix d'Officier de la Légion d'Honneur au Lieutenant Colonel, de la Croix de Chevalier au Capitaine Joly et au Lieutenant Laurent. Prennent par à la revue, les 2e; 3e;11; 12e Cies avec musique et drapeau.

- 6 mai 1915 – En prévition d'une attaque prochaine des tranchées allemandes par les troupes de la 25e brigades dans le secteur Nord de Lorette, 8 Cies sont maintenues sur le plateau. La 1ere et la 4e bivouaques à la Maison Forestière. Il pleut.

Constitution du Cie de mitrailleuses de brigades au moyen d'éléments prélevés sur les 2 régiments de la brigades; le Capitaine Fusilier Com.dt la 109/12 et 67 hommes du régiment sont désignés pour faire partie de la nouvelle unité.

- 7 mai 1915 – Rien à signaler, l'attaque prévue n'ayant pas lieu, les 1ere et 4e Cies regagnent au point du jour leurs cantonnements respectifs de Verdrel et de Petit Serguis. Il pleut toujours.

Ce jour là Jean Chauvet sera tué à l'Ennemi.

- 8 mai 1915 – l'offensive général de la Xe armée, est fixé au 09 mai; 8 Cies sont maintenues dans les tranchées, 2 aux arabes-saphies, 4 au grand éperon, 1 à mathis, 1 en réserve. Le 3e bataillons est en réserve de Division au petit serguis.

Pendant la nuit, les troupes d'attaque de la 25e brigades prennent leur emplacement de départ : une Cie du 20e btn de chasseur à pieds vient occuper momentanément la tranchée Est des arabes à la place du 109/7 qui se porte aux Saphis.

- 9 mai 1915 – La mission du régiment est de couvrir l'attaque du de la 25e brigade en tenant sous son feu les lisières Nord d'Ablain St Nazaire afin de prévenir toutes contres attaques....

JMO de la 26e brigade.

05 mai 1915 – journée particulièrement calme dans tout le secteur. Les Cies du 17e Bnt de chasseur qui étaient mises à la disposition du Général Cmt le secteur lui sont retirées. En conséquence le 109e RI occupent les tranchées Mathis avec une Cie au lieu de la Cie de chasseur. A 16:00 le Général Ct la 13e DI remet auprès de Coupigny, en présence de 4 Cies du 109e, les décorations de la légion d'honneur au Lt Colonel Schmidt du 109e RI, Commandant Munier du 62e artillerie, Capitaine Joly du 109e, et St Laurent du 109e.

Les troupes de la 26e brigade sont citées à l'ordre de la division. «  les 21e et 109e RI, les Cies de Génie 21/1, 21/4, 4/7 sous le Ct du Général Brézet, et la 26e brigade, les Lt Colonel Schmidt et Lécoanet Ct les s/secteurs viennent d'organiser d'une façon remarquable, le plateau de Notre Dame de Lorette. Ce travail c'est poursuivie sans relâche dans des conditions très pénibles, malgré des pertes journalières sensibles et une activité très grande de l'ennemi, nous obligeant parfois à passer à l'offensive sur certain point, telle la brillante attaque du 109e sur le grand éperon, complétant celle du 158e. Le Général Ct la 13e division adresse ses vives félicitations et ses sincères remerciements aux troupes qui ont menées à bien cette tache considérable et d'une importance capitale. »


06 mai 1915 – A 06:00 du matin, à la faveur du brouillard une forte reconnaisse ennemie s'est avancée sur les tranchées de gauche du 21e RI. Reçu à coup de fusil, les allemands se terrent dans les trous d'obus. Da ns la journée l'ennemi canonne violemment le boyau Laprade et la partie Nord du sous secteur de Lorette. A midi notre artillerie lourde exécute sur les tranchées ennemi du plateau un tir de démolition. Quelques bombes sont échangées des deux cotés.


07 mai 1915 – journée assez calme, sauf vers midi ; l'artillerie allemande bombarde violemment la tranchée de soutien avec du 77, 105 et 150.

A la fin de la journée, notre artillerie lourde continue ses tirs de démolition, l'ennemi répond par un bombardement sur nos tranchées de plateau. Ce jour là Jean Chauvet sera tué à l'Ennemi.

le-grand-eperon-ND-de-Lorette.jpg

Carte du JMO du 109e RI du 24 avril 1915

438_001.jpg





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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 18:36

+ 23 mai 1915 bataille notre dame de Lorette.

Bonnaud Pierre 170e + en 1915BONNEAU Pierre (cousin) * Tué à l'ennemi d'une balle dans la tête le 23 mai 1915 lors de la bataille Notre Dame de Lorette. Croix de guerre avec étoile de bronze - Fils de Pierre et de Marie BEAULIEU - Transcrit à Abzac le 05/03/1916. - Sur la fiche au corps, son nom est orthographié BONNAUD. - Sur sa fiche Mémoire des Hommes, il est dit du 170e RI, mais en réalité il est du 174e RI 3e Cie du 1er Btn. - Le 174e RI a été créé à partir des 2e et 3e Btn du 170e RI le 10 février 1915, date à laquelle il y est incorporé.

 

pour comprendre : mai 1915 : Devenus maîtres de la crête du plateau de Lorette les Français ne tiennent cependant pas encore le massif en son entier. Les Allemands résistent. toujours sur les deux éperons de la Blanche-Voie et de Souchez. Là pluie et les nombreuses sources prenant naissance sur la hauteur ont transformé ce terrain argileux en une boue glissante où la progression est particulièrement malaisée. Pourtant l'éperon de Souchez est peu- à peu conquis les jours suivants jusqu'au point où il domine à pic la sucrerie de Souchez. Par contre, des feux terribles de mitrailleuses brisent toutes les attaques contre là Blanche-Voie. Jusqu'au 20 mai, la ligne française décrira un vaste demi-cercle depuis l'ouest , d'Ablain-Saint-Nazaire jusqu'aux flancs de l'éperon Est, en contournant l'autre contrefort. Huit jours durant, tapis dans leurs retranchements de la Blanche-Voie et dans les maisons.- qu'ils tiennent encore: au nord et à l'est d'Ablain, les Allemands mitrailleront sans arrêt les lignes françaises tandis que les batteries d'Angres et de Liévin dirigeront tous leurs feux sur le haut du plateau.
Le 22 mai enfin après deux journées de furieux combats, les tranchées de la Blanche-Voie sont emportées et tout le massif de Notre Dame-de-Lorette sauf le bas des pentes de l'éperon de Souchez, est occupé .
La lutte a duré treize jours. De part et d'autre, les pertes ont été très élevées. Sur le terrain même, 3.000 cadavres allemands ont été dénombrés.

ND-Lorette-1915.jpg


Extrait du JMO du 174e

10:00 du matin ordre d'attaque sur Ablain.

I - l'attaque sur Ablain sera commandée par le chef de bataillon Chollet du 174e qui disposera :

1° de 2 Cies de son bataillon pour exécuter l'attaque

2° de e Cies du bataillon de Suguy, en position à la haie V2, V4 pour lui servir de soutien.

3° d'une des sections de mitrailleuses en position à la haie de la courbe 140 (à désigner par le colonel de la 95e brigade) pour accompagner l'attaque.

L'attaque sera d'ailleurs appuyée par les autres mitrailleuses en position sur le front sud du plateau.

II - L'attaque aura pour premier objectif, le groupe de maison au nord du mot Ablain ( carte au 5000e), et le groupe de maison au N.E du village.

III - la préparation de l'attaque par l'artillerie durera 2 heures et sera conduite d'après les instructions donnés par le Ct de l'artillerie par le général commandant le secteur.

IV – L'attaque devra être prête à agir à partir de midi. Elle sera déclenché à une heure qui sera communiqués dès quelle aura été fixé par le général Ct de l'armée.

V – Elle devra être menée avec la dernière énergie et renouvelée, si c'est nécessaire jusqu'à succès complet.

VI – Le Ct de l'attaque agira en liaison étroite avec la 70 D.I. qui est chargé d'attaquer à la même heure que la 48 D.I. et d'enlever par sa gauche le reste du village d'Ablain. Il partira à l'attaque à une heure fixé sans se régler sur la 70e D.I.

VII – Dés que l'attaque aura atteint et occupé son 1er objectif, elle le signalera au Comt de la 95e Bde qui prendra les dispositions nécessaires pour obtenir et transmettre le renseignement sans aucun retard.

VIII – L'attaque s'orientera immédiatement sur son deuxième objectif qui sera la face Nord et le saillant N.O. de la sucrerie, de manière à se déclencher en liaison étroite avec la gauche de la 70e D.I. à une heure qui sera fixé par le Ct de l'armée et qui sera confirmée au «--» de l'attaque par le procédé suivant, a assurer par le Ct de la 95e Bde. Série de fusées lancées du P.C. du Lt Colonel du 174e une demi heure avant le déclenchement de l'attaque.

IX – 2 Cies du bataillon du 289e de la Blanche Voye, se tiendrons près à se porter spontanément à l'appui du Ct Chollet, dés que celui-ci se sera emparé de maisons au Nord du mot Ablain et se mettrons à sa disposition pour occuper ces maisons pendant l'attaque sur le 2e objectif et l'appuyer au besoin dans le mouvement elle auront à aider éventuellement la gauche de la 70e D.I. qui doit progresser sur la lisière Nord d'Ablain.

X – Le colonel Ct la 95e Bde prendra toutes les mesures de détail convenue ce matin par téléphone avec le Gl Ct la 48e D.I. pour assurer l'exécution du précèdent ordre.

- La section de mitrailleuses qui devra accompagner l'attaque prescrite par le S3 sera la plus rapprochée des maisons situées à la sortie N.E. du village d'Ablain.

- Heure de déclenchement de l'attaque 14:45 ( quatorze heure quarante cinq).

- Cette dernière prescription annule toutes les précédentes qui ne serait contraire au présent ordre.

A la gauche du 174, le 170 attaquera à la même heure, face à l'Est.

Ordre donné par le Colonel.

La Cie Guermet marchera avec le Colonel.

L'opération que le 174e devaient exécuter hier 22 à 18:00 aura lieu aujourd'hui à une heure qui sera fixé ultérieurement. On sera prêt dès midi. Une préparation de 2 heures sera faite par l'artillerie; Lorsque qu'Ablain sera enlevé on se portera à l'attaque de la sucrerie. Ce dernier mouvement n'aura lieu qu'une heure ou deux après la prise d'Ablain. Deux Cies sous les ordres du Ct prendront les maisons indiquées hier; les deux autres en réserve seront sous les ordres du Colonel du Regt.

La 6e Cie se tiendra à sa disposition dans la tranchée S.7, V3 ou de préférence derrière la haie qui se trouve au Sud Ouest de cette tranchée.

La Cie Chedeville marchand derrière les 5e et 7e s'arrêtera au poste de commandement du Colonel.

Tous les boyaux devront être libre au moment de la préparation de l'attaque. Sous aucun prétexte les malades, cuisiniers ou hommes de corvées ne pourront circuler dans les boyaux. Préparer grenades, signaleurs.

Le commandant Gillman préviendra le 289e.

La 1er Cie appuiera à sa droite et la 3e à sa gauche dans les boyaux occupés par elle, pour laissé de la place aux 5e et 7e Cie.

Le lieutenant Chedeville se tiendra du coté de la Cie par où doit arriver le Colonel.

Les 1er et 3e bataillons sont de garde tranchée.

Le 170e doit attaquer face à l'Est.

Le Ct Gillman prendra une liaison minutieuse avec le 170e plus particulièrement au moment où la tranché allemande sera enlevé et établira rapidement un élément de tranchée entre sa gauche et la droite du 170e, pour combler le vide qui doit se produire forcement dans ce coin.

A 14:45 l'attaque est déclenchée. L'artillerie allemande bombarde très violemment le plateau et des mitrailleuses placées en arrière d'Ablain Saint Nazaire ouvrent le feu sur nos tirailleurs.

Les Compagnies ne peuvent continuer leur marche en avant et s'établissent derrière les haies. A la suite du mouvement en avant du 170e la 12e cie placée enter le P et P4 est enlevé par le 170e.

Le bataillon de Sugny surveille le front depuis le... (et là, il manque des pages sur le JMO du 174, nous passons ensuite au 25 mai 1915).

Ce jour là Pierre BONNEAU sera tué.

 

Pertes éprouvés par le régiment pendant la bataille de Lorette du 19 au 26 mai 1915.

le 19 mai 1915 - ont été tués : 00 – ont été blessés : 06 - ont été disparus : 01

le 20 mai 1915 - ont été tués : 33 – ont été blessés : 98 - ont été disparus : 01

le 21 mai 1915 - ont été tués : 15 – ont été blessés : 59 - ont été disparus : 03

le 22 mai 1915 - ont été tués : 34 – ont été blessés : 50 - ont été disparus : 04

le 23 mai 1915 - ont été tués : 118 – ont été blessés : 254 - ont été disparus : 72

le 24 mai 1915 - ont été tués : 25 – ont été blessés : 52 - ont été disparus : 09

le 25 mai 1915 - ont été tués : 06 – ont été blessés : 36 - ont été disparus : 13

le 26 mai 1915 - ont été tués : 12 – ont été blessés : 34 - ont été disparus : 00

total : ont été tués : 243, ont été blessés : 589, ont été disparus : 103

1915-05-23-Ablain-St-Nazaire-emplacement-3e-CIe-V2-115.jpg

 extrait du document de 6 pages sur Pierre Bonneau.


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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 14:30

En préparation : ( 12/11/2009)

chassard-ferdinand---1915-au-169e-RI.jpgCHASSARD Ferdinand : fils de Louis et de Françoise Dubreuil

  • 169e Régiment d'infanterie dit le régiment des Loups

  • Tranchées où à très certainement été blessé Fernand avant de + à Pont à Mousson de blessure de Guerre, le 13/05/1915.



secteur quart en réserve

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:58


 BOUTILLON Lucien – 20/04/1917 – Reg Marche Légion Étrangère, 5e Cie

 fils de Baptiste et de Louise Gauthier

Avril 1917 - Aubérive

  • Chef de corps Lt. Colonel Duriez (tué le 17 avril)

    • 1er bataillon : Commandant Husson De Sampigny

    • 2e bataillon : Commandant Waddell

    • 3e bataillon : Commandant Deville puis Capitaine Lannurien

La bataille qui se déroule du 17 au 21 avril se traduit par la mise hors de combat de la moitié des 1500 légionnaires du RMLE et par la perte du chef de corps qui sera remplacé par le Commandant Deville.

  Historique des faits d'après le JMO : quelques jours avant... 

- 20 avril 1917 – A. opération effectuées par les Btns de Sampigny et Lannurien (1er et 3e Btn).

  Le 20 avril le commandant Deville reçoit le Colonel commandant la brigade l'ordre suivant (paragraphe VII de la note de service du 19 avril 1917, 21 heures, faisant suite à la note 537. DM /3/ :

«  Le front à atteindre dans la journée du 20 sera pour la 1ere brigade. «  Tranchée des uhlans avec Vaudesincourt, grand boyau, lisières Est et Nord du bois noir, lisière du bois 61; la séparation des deux 2 régiments se faisant au point 659 ( ce point à la légion) – Dès 05 heures les opérations reprendront pour atteindre les objectifs désignés. »

Le chef de Btn, commandant le régiment envoie les ordres suivants, le 20, à 2 heures.

Ordre n° 71 Commandant Deville à 1er Btn (en communication avec le 3e).

«  Demain au lever du jour, attaque de tous les éléments de la brigade, la légion face au Nord, le 4e tirailleurs face au Nord-Est.

Voici les grandes lignes de l'opération.

Nous disposons de 5 Cies d'infanterie et de vos 2 Cies de mitrailleuses, ls éléments du 168e RI, utilisés pour la défense de cette nuit ne devant pas en principe être envoyés pour l'attaque. Il y a donc lieu de répartir le frond d'attaque entre nos seules unités.

Vous remarquerez que malgré la présence à notre droite de la brigade de territoriaux, c'est nous qui attaquons jusqu'à la Suippes et, par suite, qui devons enlever Vaudesincourt.

Notre Cie de droite aura donc à faire un mouvement oblique très prononcé. Rien de nous empêchera avant l'attaque qui se déclenchera à 05:00, de disposer de cette Cie face à son objectif. Je ne puis communiquer avec la brigade territoriale, mais vous voudrez bien faire parvenir par M.Germain la 10e Cie ( en lui indiquant la limite d'action de la Cie de droite), quelle aura à nettoyer toutes les organisations boches au sud de cette limite.

Ceci fait vous voudriez bien repartir les unités sur le front d'attaque et demain matin, vous aurez la direction des opérations d'attaques; comme vous celle de la défense de cette nuit.

Assignez à chaque Cie son secteur d'attaque et sa mission, mais veuillez me communiquer avant 5 heures, les ordres que vous avez donnés, afin que je sois au courant de l'orientation du mouvement et des prescriptions auxquelles auront à se conformer les unités sous vos ordres. Avant l'attaque vous enverrez rejoindre se Cie aux bois des bouleaux, la section du 168e qui aura participé à la défense cette nuit ainsi qu'une section de mitrailleuses ( dont il vous restera 2 de ce régiment). Par contre vous disposerez de la Cie complète d'infanterie, stationnée dans la tranchée du croissant. ( à conserver en réserve) et des deux autres sections de mitrailleuses du 168e, qui vous ont été prêtées pour la nuit. N'engager également que dans la mesure du nécessaire ces deux sections de mitrailleuses. Je préviens le chef de section du 168e. Ci joint une copie d'une note de la brigade qui vous donnera les directives de l'opération. Prière de communiquer vos ordres pour l'attaque au commandant du Btn du 168e qui sera Cdt de la réserve de la brigade. ( Les 2 Cies et les 2 sections de mitrailleuses lui restant).

Ordre n° 79 :

Commandant Deville à Cdt du Btn du 168e RI.

«  Un ordre de la brigade que je viens de recevoir, m'autorise pour une attaque sera menée demain 20 avril, sur tout le front de la brigade, à utiliser la Cie de votre bataillon, stationnée dans la tranchée du croissant, et 2 sections de mitrailleuses, le tout en réserve des 2 bataillons de légion qui attaquerons.

La section de la 3e Cie qui est pour la nuit employée en 1er ligne, rejoindra demain matin, à 05 heures, sa Cie dans le bois des bouleaux; elle sera accompagnée d'une des 3 sections de mitrailleuses qui seront employé cette nuit à la défense de notre front actuel.

Vous mettrez pour l'attaque, à la disposition du commandant de Sampigny, la Cie de la tranchée du croissant. La section de mitrailleuses qui est également stationnée dans la tranchée du croissant rejoindra la Cie ramener ce soir à 06:35.

Vous, vous tiendrez, de votre personne, au bois des bouleaux et, comme le commandant de la réserve de brigade (des 2 Cies du bois du bouleaux et de 06:35), vous, vous tiendrez à la disposition du colonel commandant la brigade et par, mon intermédiaire, en relation avec lui. Le commandant de Champigny est prévenu; il vous donnera connaissance de son plan d'engagement.

Ordre ° 80 :

Commandant Deville à capitaine Germann Cdt le 3e Btn.

«  Demain 20 avril, à 5 heures, attaque des positions au Nord de la ligne actuel de défense.

Le Commandant de Sampigny commandera l'ensemble des troupes d'attaque.

Ci joint copie des instructions que je lui donne; En outre de l'avis que vous donnerez à la 10e Cie, prévenez-là, dès maintenant, qu'elle a pour cette nuit, à couvrir, face au Nord, en liaison, avec vous avec à la limite Est du secteur du régiment avec la 24e D.I. à sa droite, les troupes de la brigade territoriale Guerin. Le commandant de Sampigny vous convoquera probablement dans la nuit.


1 -
Opération dans le fortin S.O de Vaudesincourt et grand boyau :

Le Capitaine adjudant major Germann, blessé légèrement le 17 avril à 08 heures, et évacué, rejoint le 19, à 17 heures et prend le commandement du 3e bataillon le 20 à 0 heure.

Il donne l'ordre à la 9e Cie de progresser vers le Nord et d'occuper le grand-boyau du point 59 au carrefour Nord de 719.

A la 11e Cie d'occuper le grand-boyau, du carrefour Nord de 719 au point 738.

A la 10e Cie d'occuper d'abord le front 708-37, puis le grand-boyau entre 738 et 55.

La progression des 9e et 11e Cies ne doit commencer que lorsque la 10e Cie sera parvenue à leur hauteur. La 10e Cie atteint le front 708-37-34-31 – vers 10 heures et se relie au 708 à la 11e Cie.

A 10:30, les 3 Cies progressent vers le Nord. Un tir de barrage est établi à 150 mètres au Nord du grand-boyau.

A 12 heures, la 9e Cie parvient devant la tranchée sud de 642, mais elle est arrêtée par une forte résistance; Elle tient les points 728 et 100 mètres Sud de 719. la 11e Cie est arrêté en 42, devant le fortin S.O. de Vaudesincourt, les points 735 et 738 fortement occupé par l'ennemi. L'artillerie de tranché tir sur ces deux points. La 10e Cie ne peut prendre pieds dans le grand-boyau. Tous les boyaux qui y mènent sont enfilés par des mitrailleuses. Elle parvient néanmoins en 745, 741, 57, 39.

La 3e Cie du 168e est en soutient dans la tranchées des Dardanelles, avec deux sections de mitrailleuses. La lutte est rude, la plupart des officiers et sous-officiers sont tombés. Les légionnaires s'acharnent à avancer malgré les mitrailleuses qui déciment et les canons qui les écrasent de la rives droites de la Suippes, malgré la fatigue extrême et le manque de sommeil, malgré la soif qui les dévores. Le manque de grenades seul les arrête, on en voit pleurer de rage, les mains impuissantes. Le est particulièrement défendu. C'est une position fortement organisée, avec défenses accessoires et mitrailleuses, lances-bombes et torpilles. La 11e Cie en cherchant à s'y introduire subit de nouvelles pertes. La 10e Cie grâce à l'appui de l'artillerie de tranchée du capitaine Morel, prend pieds dans le grand-boyau, au point 738 et progresse vers l'Est, jusqu'à la tranchée 56-57 qu'elle ne peux dépasser. Malheureusement ces gains ne peuvent être conservés. Une contre attaque allemande déclenchés vers 19:20 heures, appuyé par un violent bombardement et une pluie de grenades à ailettes rejette la 10e Cie au point 39.

A 21 heure dans un brillant retour offensif, la 10e Cie reprend pied dans le grand-boyau et regagne le terrain perdu.

  2 – Opération vers le bois noir

La 2e Cie participe à l'attaque du bois noir sous les ordres du Lt-Colonel Cdt le 4e tirailleurs, en liaison avec le 6e Btn de ce régiment. Elle atteint rapidement la lisière Nord du Bois Noir tuant 20 allemands et faisant 8 prisonniers. En fin de journée, la situation des bataillons Germann et De Sampigny est la suivante.

La 2e Cie occupe le Bois Noir et 652.

La 3e Cie occupe de 652 à 653.

La 1ere Cie est au environ du point 605.

La 9e Cie occupe les points 728 à 719.

La 11e Cie occupe le point 42.

La 10e Cie occupe les points 738, 56, 57, 39.

Le bataillon Germann est réduit à 250 combattant environ.

La nuit est consacré à chercher les liaisons, à s'organiser sur place, à se ravitailler en grenades. L'artillerie allemandes de la rive droite de la Suippes est très active et cause encore des pertes; les allemands du fortin S.O de Vaudesincourt sont nerveux et tirent sans interruption, mais aucune attaque n'est tenté de part et d'autre.

  B Opération effectuées par la Bataillon Waddel (2e btn) réserve de division.

Le 20 avril, l'ordre d'enlever dans la journée même les bois au Nord de B.69 et d'occuper la lisière Nord de B.67 était donné au bataillon.

En Conséquence le chef de bataillon prescrivait que les bois seraient attaqués directement du Sud au Nord, par la 7e Cie, tandis que deux groupes de grenadiers passant par les boyaux Ouest de B.64 et Est de B.61 s'efforceraient de gagner de l'avant pour tourner les allemands. Les 2 groupes de grenadiers conduits par le sous-lieutenant Darthenay ( qui bien que blessé n'a pas voulu abandonner son poste) et le sergent Dinet parvenaient rapidement à la tranchée Nord de B.67 et procédaient à son nettoyage ainsi qu'à celui de ses abris, tuant bon nombre d'allemands.

La Cie soumise au feu des mitrailleuses avançaient moins facilement. C'est alors que de sa propre initiative, le Capitaine Peteau, commandant la 5e Compagnie, lançait sa Cie en avant et parvenait d'un seul bond, entrainant toute la ligne à la lisière Nord de B.67, où les Cies retrouvaient les 2 groupes de grenadiers et s'installaient aussitôt.

Le sergent Camien commandant le canon de 37 et la section de mitrailleuses Séchaud avaient également aidé au mouvement en exécutant des tirs bien repérés sur deux emplacements de mitrailleuses. En arrivant en position, la section Séchaud ayant vu des conducteurs allemands qui essayaient d'atteler des pièces lourdes allemandes avant le bois B.171, ouvrit immédiatement le feu et dispersa chevaux et conducteurs.

Cette opération réussit brillamment et presque sans pertes, nous donnant une vingtaine de prisonniers valides, mais fut malheureusement suivi d'un bombardement épouvantable au cours duquel le Capitaine Peteau trouva la mort; Le sous-lieutenant Deleye le remplaçait aussitôt dans son commandement et les 5e et 6e Compagnie ( cette dernière remplaçait la 7e ramenée en réserve en B.69), sous l'impulsion vigoureuse de leurs chefs et aidées de deux sections de mitrailleuses de la Cie Veiber, tenaient énergiquement le terrain en dépit du bombardement et des contres attaques ennemies, brisées toutes d'ailleurs avant de pouvoir atteindre notre nouvelle position. Le Capitaine Peteau, les sous-lieutenants Deleye, Darthenay, et Mazare Aga, le sergent Dinet, le caporal Dorri s'étaient tout particulièrement distingués dans cette affaire. Quant aux légionnaires jamais ils ne s'étaient montrés plus brillants et plus enthousiastes; les cadavres allemands restés sur le terrain témoignent de la vigueur dont ils firent preuve dans cette circonstance. En plus des prisonniers dont il a été parlé plus haut, cette opération mettait entre nos mains, 1 mitrailleuse, 150 fusils, 500 grenades, 5000 cartouches sur bandes, 6000 pour fusils.

L'opération du 20 s'était faite en liaison intime avec le 4e tirailleurs , cette liaison était moins bien établie à gauche avec le 168e RI, il importait de souder définitivement la ligne à la corne Sud-Est du bois 181. A cet effet, le 168e poussait une Cie vers le bois, tandis que la 6e de la légion devait occuper, dans la partie Sud, le boyau reliant B.61 à B.171, en passant par la lisière Est de B.181 et d'une Cie du 7e tirailleurs devait occuper la partie Nord de ce boyau vers Bethmann-Holweg. Comme le mouvement commençait, le commandant de la 6e Cie et l'adjudant-chef Mader remarquèrent contre le talus du boyau près de B.181, un groupe Allemand, qui s'y était dissimulé et s'apprêtait à attaquer la tête de la Cie, du 168e venant dans B.181. Aussitôt, Mader faisant preuve d'un esprit de décision remarquable, ramasse les quelques légionnaires qui se trouvent autour de lui, les munit de grenades et s'élançant dans le boyau, débouche à l'improviste sur le dos des allemands qui ne d'y attendaient pas, occupés qu'ils étaient à guetter le 168e. Quelques grenades bien envoyées les mettent en déroute. La jonction est faites avec le 168e, mais Mader ne veut pas lâcher ses boches. Il se met à leur poursuivre pendant que la Cie du 7e tirailleurs, exécutant son mouvement, parvenaient à la tranchée Bethmann-Holweg, faisant la liaison avec l'unité du 168e qui occupait cette tranchée.

Mais les allemands du bois B.171 avaient été alertés. Après entende rapide avec le commandant de la Cie occupant Bethmann-Holweg, Mader se met en mesure d'attaquer à la grenade l'ouvrage où étaient les obusiers. C'est alors que s'engage qui dura près de 5 heures et où Mader ayant ouvert la voie au 168e, les obusiers purent être pris et une Cie de la Garde Impériale être refoulée vers le Nord, après avoir subi de très lourdes pertes.

Ce fait d'arme fait le plus grand bonheur à l'adjudant-chef Mader ainsi qu'aux légionnaires qui l'ont accompagné.

Ce jour là Lucien BOUTILLON fut tué à l'ennemi. ..........................................

Pertes du jour : tué, 1 officier, troupe : 22 dont 7 de la 5e Cie. Blessés : troupe : 72 dont 19 de la 5e Cie

  .


  carte de la bataille d'Auberive de 1917

 

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 15:53

Fils de Charles et de Charlotte Boutillon

134e RI – casernement Macon, 29e brigade, 15 division, 8e CA.

« Si Paris a été sauvé à la Marne, c'est parce que Castelnau avait vaincu à Rozelieures » citation de Maurice Barrès du 26 août 1920

État des faits quelques jours avant d'après le JMO du 134e RI
  Le 20 août 1914 – Combat de Saint Jean de Bassel : arrivée à Langatte à 3 heures, le régiment est en 2e ligne pour appuyer l'attaque du 56e qui à Gosselming pour objectif. Les 1er et 2e Btn se placent face à Gosselming, sur les pentes ouest de la cote 302, le 3e bataillon échelon à gauche et en arrivée par la Tuilerie, il est à la disposition du général de brigade. Le 56e attaque Gosselming; Pour appuyer cette attaque le 1er bataillon monte à travers bois sur la ferme Altzing et Saint Jean de Bassel; A la lisière N du bois du Commandeur le bataillon est assailli par les feux d'infanterie d'artillerie de campagne et d'obusiers. Il essai de se porter en avant mais est ramené. Le 2e bataillon « marchoit » en arrive et à droite du 1er Btn il n'arrive pas au combat; le 3e Btn part de la Tuilerie pour prolonger à gauche,le 1er Btn arrive à la ferme d'Alzing qu'il ne peut dépasser. De nombreux cavaliers ennemis l'observe sur son flanc gauche; la position fortifier de Saint Jean de Bassel n'a pu être enlevé. Le 1er btn se reforme à Diane Capelle, les 2e et 3e Btn se replient par Langatte sur Kerprich aux bois, puis le 1er Btn organise une position défensive sur le chemin à 1 km S.O. De Barchain face à Diane Capelle. Les débris éparses du régiment sont rassemblés là à 15:00. A 17:00 on reçoit l'ordre de cantonner à Hablutz. Le régiment est épuisé :

pertes : tués – 1 officier, 2 sous-officiers, 23 caporaux et soldats. Blessés - 5 officiers et 20 sous-officiers, 222 caporaux et soldats. Disparus – 5 sous-officier, 85 caporaux et soldats. 12 chevaux tués ou disparus.

le 21 août 1914 – Après cantonnement d'alerte le régiment part sur Igney par foulcrey. La 21e brigade doit occuper face à Avricourt la position Igney Avricourt. 56e à droite, 134e à gauche. Pendant la marche en retraite le régiment est soumis au tir fusant d'une batterie allemande ? de cavalerie. Le sous Lieutenant Besset est blessé, 1 soldat tué, 3 blessés. Le régiment organise solidement son secteur. A 15h il reçoit l'ordre de se transporter à Blemercy, où il cantonne avec le 53e d'infanterie (16e corps).

le 22 août 1914 – le 134e organise une position défensive face à l'Est sur les cotes au N.O. De Blemercy. 2e Btn en avant, 1er Btn en arrière à gauche, 3e Btn 2e ligne. La 16e division est à notre droite vers Chazelles et Verdenal. Une brigade allemande attaque de ce coté. A 15h le régiment reçoit l'ordre de repli : Tout le 8e corps d'armée se reporte en arrière de la foret de Mondron. Le 134e marche de Blémerey sur Clément, puis Vathiménil par Domjevin et Benamenil. Bivouac sur les pentes S.O. de Vathiménil.

Le 23 aout 1914 – Départ du bivouac 2 heures. Le 8e corps se reporte derrière la Mortagne. La 15e Division en une seule colonne. Le régiment tête du gros du gros de la division encadrant l'A.C.8. Itinéraire, Moyen, Vallois, Séranville, Girivillers, Damas aux bois. Cantonnement à Damas aux bois. Reconstitution des unités. On fortifie les abords de Damas. 2 Cies (3e et 4e) envoyées par chemin de fer à Portieux et Charmes gardé les ponts sur Moselle.

le 24 aout 1914 – Le régiment quitte Damas et marche sur Rozelieures.

Avant garde de la 29e brigade, la 30e marche sur Girivillers départ 16 h; 3e bataillon en garde du régiment. A 17 heures, le village de Saint-Boingt est tenu (3eBtn). Le 2e Btn se place sur les pentes Ouest de la côte d'Essey; On passe la nuit sur ces positions.

le 25 aout 1914 – Confirmation de l'offensive, objectif de la DI la ligne bois de Rethimont, bois du Haut du Mont. Le 134e attaque vers le bois de Rethimont après avoir pris Rozelieures, attaque soutenue par AD15 sur les cotes d'Essey et vers le bois chenevier. 3e Btn 1ere ligne, 2e Btn à droite du village, 1er Btn qui a reçu ses 2 Cies à gauche du village, un seul pont sur l'Euron. L'ennemi occupe la lisière du village et les tranchées à l'ouest de la forent de Rithimont; le village est enlevé après un brillant combat mais au sortir du village le mouvement en avant est difficile. Cependant la 8e Cie arrive à 150 m des tranchées ennemi. Le 1er bataillon progresse aussi vers la gauche, mais le 210 qui était en soutien du régiment tarde à venir. Une contre attaque allemande accompagné d'un bombardement du village par les obusiers oblige les unités à se replier. Le mouvement de replie est difficile parce qu'il n'y a qu'un passage. Quelques unités (section) bien en mains résistent et protègent la retraite. Le régiment se reforme à St-Remy au bois sous la protection de la 6e Cie qui a organisé une forte position. Le régiment est placé en réserve au bois de la voire. Le soir cantonnement Damas aux bois

pertes de la journée – tués: 4 officiers, 4 sous officiers, 4 caporaux, 23 soldats – blessés : 10 officiers, 33 sous officiers, 35 caporaux, 230 soldats. Disparus : 124 probablement tués ou blessés.

 

  • Ce jour là Jean Labille sera tué

le 26 août 1914 – la 15e division doit aider le 13 corps d'Armée en attaquant l'ennemi dans son flanc droit. 29e brigade objectif Clezentaine et Deinvillers par Haillainville; Départ de Damas à 16 heures. A Clezentaine arrêt. La 30e brigade occupe le terrain. Cantonnement à Haillainville avec le 56e.

Note confidentielle - objet au sujet du 134e RI : du QG de St Michel le 18/09/1914. j'ai l'honneur de vous accuser réception des rapports que vous m'avez transmis le 18/09/1914 courant, au sujet du combat de Rozelieures, livré le 25 aout par le 134e RI, rapport dont je viens de prendre connaissance. Veuillez dire au Col Cmd ce régiment, que si des appréciations défavorable et toujours très vagues ont été porté sur le compte du 134e à la suite de cette journée je ne leur ai jamais accordé de crédit ;Les pertes subit par le Reg prouvent qu'il c'est résolument porté vers l'objectif qu'il avait reçu. J'ai toute confiance dans le 134e et dans l'énergie de son chef pour les prochaines rencontres où le Reg prendra certainement sa revanche de la journée de Rozelieures.Signé G. De Castelli.

En marge : reçu et fait retour le 21 sep 1914 – Verriere le 21 sept 1914 – le Colonel Sardat Commandant le 134e




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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 17:28

Fils de Pierre et de Marie Caillaud

4e zouave : casernement à Tunis, La Goulette, Ain Draham, Tabarka, Bizerte, Salon (France) - sa devise « Vous, Garde aussi » en 1918 se trouve dans la 38e DI et 76e brigade.

Historiques des Faits, quelques jours avant

D'après le JMO du 4e zouaves de marche :

du 26 mars au 3 avril 1918 inclus : voir compte rendu spécial des opérations du régiment pendant cette période ( compte rendu ci annexé). non disponible actuellement. Après analyse carte et JMO je pense que François se trouvait dans le Btn Helbert du 4e zouave Ets Goujat.

Le 27 mars 1918; le 4e zouave cantonne à Nanteuil sur Marne ( JMO 76e brigade)

Le 28 mars 1918; le 4e zouave cantonne Etrépilly ( JMO 76e Brigade)

le 29 mars 1918 : A venir après

D'après le JMO 4e Zouave de marche – 5e bataillon.

 

30 mars 1918 – Après un violent tir d'artillerie d'une ½ heure, l'ennemi attaque en nombre; La bravoure des zouaves ne peut pas suppléer à leur petit nombre, ils sont obligés de se replier au risque d'être submergés organisent une résistance à la lisière ouest de Conchy face aux bois des Épinettes. Durant 1 heure ½ ,zouaves, tirailleurs, sapeurs de la 19/2 contiennent l'ennemi, mais la gauche de la ligne formée par le 319 cède à la poussée de l'ennemie et se replie entrainent avec elle la ligne du Capitaine Goujat. Dès lors la résistance s'organise dans le village d'Orvillers sous le commandement du Cpt Bonnefoi. Cependant de son coté la Cie de discipline s'est repliée en combattant sous les ordres du Lt Peire. Des groupements sont aussitôt formés pour l'organisation défensive du village. le Lt Carty prend le commandement de la 17e et 18e Cie, le Lt Verrier celui de la 19e Cie. Deux sections de mitrailleuses sous le commandement des S/Lt Buzenac et Larribère.

Pertes du jour : Lt Chalvet (18e) tué; S/Lt Léhuédé (M5) tué; Capitaine Jeanne (17e) disparu; S/Lt Oppenau(18e) bléssé; plus 11 tués, 46 bléssés, 152 disparus. Ce jour là François Cail fut Disparu.

 

D'autres infos vont venir sur cette fiche prochainement

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 16:19

État des faits, quelques jours avant.

Le JMO du 56e entre le 10 août et décembre 1914, n'existe plus. Les infos sont prise sur le JMO de la 29e brigade, et de la 15e DI dont dépendait le 56e d'infanterie.

 

23 aout 1914 - Effectif de la 29e brigade – Daumas aux Bois

56 e RI : 28 officiers et 2317 hommes

134e RI : 50 officies et 2910 hommes

La 29e Brigade reçoit à 2 heures l'% que le 8e C.A. Se portera sur le front Dama aux bois, Hablainville, Fauconcourt;

A 4 heures la colonne de droite se met en marche dans l'ordre suivant : 134e – 2 gr, A D 15 – 10e – 210e – 1 gr AD 15 – 56e.

Itinéraire : Moyen, Vallois, Mattency, Giriviller, Essey la Cote, Damas. A Essey la Cote vers 11 heures, les hommes étant exténués, il est fait une grande halte; Les régiments rejoignent ensuite directement leurs cantonnements : 134e Damas aux bois, 56e à Hablainville. La fatigue est extrême, les hommes non ni mangé, ni dormi, ils sont à bout et arrivent dans les cantonnements entre 16 et 18 heures.

 

24 aout 1914 - Effectif de la 29e brigade

56 e RI : 28 officiers et 2317 hommes

134e RI : 50 officies et 2910 hommes

Damas aux bois – En exécution de l'ordre général n°31 ( annexe), la brigade reste dans ses cantonnement pour se refaire, elle se couvre par des retranchements; A 14:00 la Bde reçoit l'ordre général n° 25 ( annexe); l'ennemi est signalé en marche sur plusieurs colonne venant du N.E; le C.A doit prendre les armes et se porter sur les flancs de ces colonnes : 29e sur le front : Rozelière, Vennesey; les bataillons qui avaient occupé leurs ouvrages sont disséminés et l'ordre n'est exécuté que tardivement; le 134e pousse jusqu'à St Boingt et s'établit en ce point et à l'ouest de la cote d'Essey; le 56e partant d'Hablainville se rend à Essey la Cote. Ces points sont occupés vers 16 heures. Une forte canonnade s'engage à 19 heures, ordre est donné de coucher sur les positions, en se couvrant par des avants postes de combat.

 

25 août 1914 – Damas aux bois – bataille de Rozelieure :

Effectif de la 29e brigade

56 e RI : 38 officiers et 2330 hommes

134e RI : 50 officies et 2910 hommes

A 1 heure ont reçoit l'ordre général n° 20 ( voir annexe)

Attaque générale, à 4 heures du matin. Le 134e doit se porter à St Boingt par Roselière sur le bois de Réthinout; le 56e d'Essey la Cote, Vennesey sur bois du mont haut. Le mouvement débutent de notre coté par 2 succès sur Rozelière et Vennesey, mais comme toujours les attaques ne sont pas soutenues; l'artillerie lourde transforme les villages en volcans. Vers 9 heures le 134e et le 10e abandonnent Rozelières après des pertes énormes et se retire vers St Remy et les bois de Hayes. Le 56e est également repoussé de Vennesey avec de grosses pertes, il se retire sur Damas aux bois. A 13 heures les débris du 134e sont recueillis vers la cote 380 nord du bois de valvre et servent de soutien à l'artillerie.

Ceux du 56e sont à Rehaincourt – Cantonnement à Damas au bois ( 134e) et Hablainville (56e)

Pertes du jour :

56e : officiers 8 et hommes 576

134e officier 15 et hommes 820.

Ce jour là mon grand-oncle Victor Beaufils sera tué. Il était X à Gabrielle Pate depuis 2 ans.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 22:59

fils de François BENETEAUD et de Marie DEPEYROUX.

Soldat de 2e classe au 68e RI.

  • casernement Le Blanc – Issoudin, 33e brigade d'infanterie, 17e division, 9e corps d'armée. 3 Bataillons. Effectif : 51 officiers, 3338 hommes, 201 chevaux. Le régiment se trouve début août 1914 en Lorraine au col de Bratte, et en Ardenne le 23/08/1914 à Houdremont.

Historique des faits du 68e RI

Mercredi 19 août 1914 : Départ à 4 heures pour aller cantonner, EM et 1 et 3e Btn à Saulxures les Nancy; 2e avec AD 17.

À Comblaine – arrivée à 09:15 entrée au cantonnement 11 heures. 13 heures reçu note du 9e CA pour l'embarquement à Nancy St Georges et Jarville. Reconnaissance des gares.

18:30 avis de départ pour G.R. D'Amagne en 3 échelons EM et 2e Btn 19 août 23 heures; 3Btn 20 à 03h00, 1 bts le 20 à 07:00.

jeudi 20 août 1914 : le premier échelon part à 04:04 -arrivée à Charleville à 23:30 – rassemblement dans un bois à 600 m près du passage infer – le 3e bataillon arrive – café.

Vendredi 21 août 1914 : Départ des 2e et 3e batterie et EM à 03:45 pour Vivier au Court (EM et 2) Issancourt (3e).

le 1er Bnt débarque à 10:00 se dirige aussitôt sur Le Mary.reçu plusieurs ordres contradictoires – Départ fixé pour Membre d'abord à 13 heures puis à 17:00, puis à 18:00 puis le 68 ne doit pas partir ce jour.

Samedi 22 août 1914 : reçu à 03:25 l'ordre n° 16 pour le 22, marche vers le Nord – 33e brigade à la colonne de gauche, arrivée à Prissemange à 08:10. 11 : 15 arrivée à la ferme de Cérivaux. 15 heures ordre de rester à Cerivaux et d'organiser la ligne Herisson-Cérivaux-387- bois des marais. Le 3e btn fera l'organisation d'Herisson, 1er btn Cerivaux, 2e bois des marais, 1 section à grande Croix. Travaux commencé à 15:35 jusqu'à la chute du jour. Le colonel s'installe à Cerivaux. Nuit sans incident.

Dimanche 23 août 1914 – 4 heures ordre de se porter à Houdremont. 06:20 le 68 déboute de de la route pour se porter dans un vallon au sud du village en se couvrant au Nord et à l'Est; le 1er se porte en arrière et a droite, le 3e près des bois avoisinant une crête. Le 2e en arrière de la lisière des bois à cheval sur la grande route détachant un soutien d'artillerie à 428. Rencontre pendant le trajet une DC se repliant. Ces disposition à peine prise, le général de brigade donne l'ordre de porter le 3e bataillon en avant et à l'Est Houdremont face à Gedinne et de s'y organiser, le 1er bataillon se portera à l'ouest du village à 405 et au cimetière, le 2e maintenu en réserve au Sud dans le vallon primitivement occupé par le 3e.

Ordre exécuté – parcourt facile pour le 1er, pénible pour le 3e ( fils de fer, haies, ch de fer, bois).

Le Colonel s'installe à la sortie Nord d'Houdremont à coté de la SM1 (Lt Loucadour).

08:30 l'artillerie ennemie tire sur le 1er btn; venant du nord, tir bien ajusté, le village est désert. La canonnade dure jusqu'à 11:30 avec intermittence. Les coups semble venir aussi de la région de Louette St Denis.

11:30 ordre à la brigade de se retirer à l'Est et L'Ouest de Nafraiture. Le 2e Btn s'établit au Sud pour protéger le repli des deux autres entre le village d'Houdremont et la lisière NNE de la foret de Charneuse. Le mouvement s'effectue, mais à freiné les 1er et 3e bataillons, ont-ils dépassé le 2e, qu'il sont arrêtés par suite d'un contre ordre émanant du 9e CA. L'artillerie c'est déjà repliée au 428 et ne pourra pas reprendre sa place à cet endroit. Ordre verbal est donné par le GG de la 33e brigade de se reporter en avant pour réoccuper les premières positions à l'Est et à l'Ouest d'Houdremont. Le Colonel court au 1er btn, le capitaine adjoint au 3e; le 2e ne bouge pas.

Le Général Cdt la brigade, prescrit directement à la 8e C de se porter à la lisière NE d'Houdremont ce qui amène une confusion sur l'emplacement à occuper, que les éléments du 3e Btn doivent occuper également. Le 3e Btn souffre du feu de l'artillerie allemande dans son mouvement. Il prend des positions plus au sud que les premières. Le 1er btn a pu reprendre ses emplacements.

14:50 de nouveau la retraite est ordonnée dans les conditions fixées antérieurement. Le 1er btn se replie à 1200 m SO de Nafraiture à la lisière du bois voisin de la route de la route de Membre. Le 3e et 2e à l'Est vers la côte 407, Nord d'Orchimont; l'ennemi ne poursuit pas.

Vers 19 heures les 3 et 2e btn se replient sur un ordre de la brigade par Orchimont sur la croupe Cerivaux – 357, grande croix, le 1erCom sur Herrisson. Les troupes bivouaquent sur place; 23:45 cris et coup de feu, les sentinelles des avants postes se replient. Le 2e Btn arrête l'ennemi dans son élan en chargeant à la baïonnette et le force à ce replier.

Pierre BENETEAUX est tué se jour là.

Pertes de la journée du 23 : tués 24 dont le capitaine Doudet et le Lt de réserve Berteaume, blessé 180 dont 5 officiers, disparu 55 dont un médecin, aide major Barre relâché par les allemands le 24.

 


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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 11:29

21 Régiment d'Artillerie : casernement Angoulême en 1914 – 9 batteries de 75 – 12e brigade – 23e DI

  Historique des faits : quelques jours avant

JMO de la 21e batterie de renforcement du 21e RAC ( batterie qui semble être la seule se trouvant à la ferme de l'arbre le 14/09/14)

  02/08/1914 : mobilisation générale

du 02 aout au 12 aout la batterie se constitue à Bellevue

le 12 août 1914 : la batterie quitte son cantonnement mobilisation à 09:00, elle embarque à Angoulème chantier A à 11 heures. Le voyage pour Paris-Evry s'est effectué sans incident; Arrivée à Paris Evry à 07:30. le débarquement s'est fait sans incident.

  11/09/1914 : à 08:15 on débarque à 08:15 pour allée cantonner à Crepy en Valois.

12/09/1914 : départ de Crepy en valois à 02:45. P.I. la platerre – itinéraire Feigneux, Bonneuil en Valois, Emeville, Taillefontaine. Entre Taillefontaine et Mortefontaine, les reconnaissances des batteries du groupe partent en avant. Le groupe suit l'itinéraire Mortefontaine-Taillefontaine, il est ensuite conduit sur les hauteurs qui dominent Taillefontaine et qui sont déjà occupé par le l'artillerie. Les batteries Allemandes furent sur ces positions. Le groupe ne pouvant pas prendre place sur cette position, va se former en en ligne de colonne par trois doublés au sud du village de Hautefontaine et y passe la nuit sous la pluie.

 

13/09/1914 : Départ vers 10 heures de Hautefontaine. Nous occupons une position de « bl » situé au Nord de ce village sensiblement vers L ( n) de Monteaubau ( carte au 80 ml), avec mission de s'opposer à une contre attaque venant dans la direction du ravin le Bitry. A coté de notre position se trouve des tranchées construit par des allemands avec un soin minutieux, le grand nombre de traverse qu'ils construisent semble montrer les précautions prisent contre nos obus explosifs. A la nuit tombante ordre nous est donné de marché vers Bitry. Nous passons l'Aisne sur un pont de bateaux. Canton d'alerte à Bitry, les pièces restent attelées. Bitry est occupé par un régiment d'infanterie et un régiment de Spahis.

 

14/09/1914 : A 4 heures nous allons nous placer en position de surveillance versant Nord près de l'arbre de Bitry à la cote 135. A peine en batterie nous sommes fi d'éberger. par le feu d'une batterie Allemande placé vers notre droite. Nous quittons la position. Nous esquivons un mouvement tournant pour venir prendre en flanc dans la direction gt Nord Est les forces ennemis. Nous prenons position prés de la ferme de l'Arbre à 30 ou 40 m à l'Est de cette ferme. Après avoir ouvert le feu sur des positions allemandes, ordre est donné d'aller occupé la cote 140, fortification menacées; En revenant de la position les avant-trains sont pris sous le feu des obusiers. Les pertes sont les suivantes : ( pas de nom, mais c'est très certainement là qu'Eugène Bonneau est tué) – A 09 heures du soir environ la batterie va cantonner d'alerte à la ferme de l'arbre. 2 caissons et un canon étant resté sur la position faute d'avant train, on va rechercher ces voitures et suit le reste de la batterie arrivée à la ferme de l'arbre

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