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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 17:16

Fouineau-Constant---1917-a-Marival---77e-RI-classe-1908.jpgEn préparation

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 20:30
  • Queraud-Louis---1917.jpgCousin
  • Nom : QUERAUD
  • Prénoms : Louis
  • Guerre : 1914-1918
  • Grade, unité, complément : soldat - 138e R.I 3e cie de mitrailleuses
  • Matricule, recrutement : 1161 - Magnac Laval

  • Date naissance : 26/05/1892
  • Commune de naissance : Availles Limousine
  • Département ou pays de naissance : 86 - Vienne

  • Date décès : 23/03/1917
  • Commune de décès : Souain
  • Département ou pays de décès : 51 - Marne
  • Lieu décès, complément : ambulance 7/2

  • Autres informations : Décédé des suites de blessures de guerre à l'ambulance 7/2 du 2e Corps. Transcrit à Abzac le 23/05/1917. Mention Mort pour la France, inhumé à La Cheppe ( Marne) Nécropole Nationale " Mont-Frenet", tombe individuelle n° 1326. - Fils de Jean et de Marie Brunet. -

 

 

 

 

voir JMO du 138 RI page 21

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 11:40

Vailleau-Claude---1917.jpgCousin

Nom : VAILLEAU Prénoms : Claude
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Soldat* - 156e R.I
Complément : 26e cie ou 2e cie
Matricule, recrutement : 1438 - Autun
Date de naissance : 23/02/1897
Commune de naissance : Saint Symphorien de Marmagne
Département ou pays : 71 - Saône-et-Loire
Date du décès : 16/02/1917
Commune du décès : Troyes
Département ou pays : 10 - Aube
Lieu, complément : Hôpital mixte
Autres informations : 156e R.I. - Décédé à l'Hôpital mixte de maladie contractée en service - Fils de Jean et de Jeanne Gien. - Transcription à St-Symphorien-de-Marmagne (71) le 16/02/1917. - Mention " Mort pour la France", inhumé à Suippes (51), Nécropole Nationale " La Ferme de Suippes", tombe individuelle n° 318, carré 14/18 Troye. 
Se trouve sur le monument aux morts de Saint Symphorien de Marmagne.
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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 18:21

dupuis-Hilaire---1917.jpgCousin : Tué par éclats de grenade au secteur des deux bois. Venu du 107e RI. Mention " Mort pour la France ", inhumé dans le département de la Meuse, commune de Bras sur Meuse, à la Nécropole nationale " Bras sur Meuse", tombe individuelle n° 3383.

Transcrit le 09/08/1917 à Surin ( Vienne). Fils de Jean et de Lafleur Villanneau. Frère de Edmond, tué le 05/11/1914. - Secteur des deux bois se trouve vers Douaumont, les chambrettes, Hermitage.

 

En préparation à partir d'aujourd'hui. (30/05/2010)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30-05-2010.JPG

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 16:55
En préparation à partir du 19/03/2010.
Servi-Jean-204-RAC---collateraux-MM-Gourdon.jpgRuban de la Croix de guerre 1914-1918

Médaille militaire, Croix de Guerre étoile d'argent



Le 204ème Régiment d'Artillerie de Campagne a été créé par décret ministériel à la date du 1er Avril 1917.
Il n'existe pas de JMO du 204, seulement un historique

Mais beaucoup d'infos sur Georges Servi qui a eu la grande idée de faire un journal de  jour, lors de son passage au 5e RAC

Incorporé le 1er octobre 1911 au 5e Régiment d’Artillerie de Campagne comme 2e canonnier-servant, il est renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913 avec le grade de Maître-pointeur.


Rappelé à l’activité par l’Ordre de Mobilisation Générale, il arrive au corps le 2 août 1914.

Il est affecté à la 28ème Batterie du 5ème R.A.C., 57ème Division de Réserve. Après l’Alsace et les Vosges, la Division part pour l’Orient et il débarque à Salonique le 23 octobre 1915.





 


Servi-Jean-maitre-pointeur-collateraux-MM-Gourdon.jpg





batterie de 75 en 1914-1915

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 17:08
Extrait du document de 4 pages sur lui.
Cousin :Condac-Leon---lessac---carriere.jpg  fils de Condac et de Gaultier

CONDAC Léon : Classe 1917 - Se trouve sur le monuments aux morts de Carrières sous Poissy.

 

 

3e Bataillon, 11e Cie

67e RI – 23e brigade – 12e Divison – 6e Corps d'Armée.


Bataille le chemin des Dames :

Etat des faits quelques jours avant d'après le JMO du 67e RI

 


05 mai 1917 : 05:00 du matin le Lt Colonel transporte son P.C. dans le boyau des indochinois, au point 9810. Les troupes occupent toutes à la même heure leur emplacement d'attaque. Le 2e Btn tranchée de Gallipoli et parallèle de départ en avant 3e Btn, partie Est de la tranchée de Gallipoli, tranchée du Tonkin à l'Est de la route Froidmont L..... Est, boyau du bois quartier et nouvelle tranchée réunissant le boyau du bois quartier à la sortie Sud du tunnel du canal. Le1er Btn en réserve, à disposition du Colonel Commandant l'infanterie dans les tranchées de Brody et du courant, à l'Est du boyau Indo-chinois;

L'attaque prévu par l'ordre d'opération n°3 du 29 avril est déclenchée à 09 heures.

A cette heure le 2e Btn s'élance de ses parallèles de départ avec un élan superbe, la gauche en avant. Il marche à la vitesse de 75m à la minute derrière le barrage fait par nos obus jusqu'à la tranchée du camouflet, soutenu en arrière et à droite par la 9e Cie du 3e Btn, les deux autres sections au nettoyage et à la liaison, avec le 20e Corps. La 11e Cie fait face à son objectif de la Ferme Froidmont. La vitesse de marche été calculé d'une manière un peu trop lente; En effet nos hommes sont obligés à certain moment de se coucher pour ne pas dépasser les barrages mobiles de notre artillerie. La tranchée du camouflet est enlevée sans aucune difficulté.

A 09:05, la vitesse de marche est de nouveau ralentie. Elle est de 100 m en 3 minutes.

A 09:08, nous atteignons la 2e ligne allemande. Tranchée du Culot.

A 09:10, nos premières vagues disparaissent au delà de la crête, continuant leur marche sur les batteries allemandes (1er objectif de la 12e DI). Pendant toute cette progression, l'artillerie ennemi ne manifeste aucune réaction; mais une fois la crête franchie, les barrages allemands sont déclenchés.

A 09:29, le 1er Btn mis à la disposition du Cdt de l'infanterie, se porte vers le camouflet et Gallipoli. Pendant ce temps la 11e Cie du 3e Btn, s'est emparé, à 09:15, de la Ferme Froidmont, en la contournant par l'Ouest et par le Nord. Les 9e et 10 Cies ont atteint le point 9924 et se sont prolongées plus au Nord, mais des mitrailleuses postées à 175.6 et à 0, 121 ainsi que dans la partie Est de la tranché du Culot, forcent la 11e Cie à rétrograder avec des pertes sensibles. Des éléments du 2e Btn progresse jusque vers 9927 et ne peuvent s'y maintenir. Ils reviennent légèrement en arrière. A 11 h notre ligne est établie à peu près de la façon suivante. Croupe à l'Est de la carrière souterraine, croupe carré Sud du bois à l'Ouest de l'ancienne carrière souterraine, point 9924, chemin de terre des Vaumaires à Froidmont , une ligne passant à environ 40 m à l'Ouest du chemin les Vaumaires Froindmont s'infléchissant ensuite vers le Sud-Ouest suivant le tracé de l'ancienne tranchée allemande, jusqu'à sa rencontre avec le camouflet et venant se raccorder au Sud de 9920 avec le boyau du Bois Quartier.

La ferme Froidmont n'a pas été conservé, puisque le 3e Btn s'est trouvé complètement en flèche à notre droite, le Corps d'armée voisin n'ayant pu progresser. Pendant le combat 2 Cies du 1er Btn on servi à faire la liaison avec le 3e Btn, c'est à dire dans la partie de nos tranchées orientées face à l'Est. Une Cie est en réserve dans la tranché du camouflet, C.M1 est disposée en arrière des Cies du 1er Btn et concoure à la la défense face à l'Est. Il est difficile d'évaluer le nombre de prisonniers faits par le 67e. La progression est tellement rapide qu'on a pas pu les dénombrer; On peut estimer ce nombre entre 350 et 400, canons de 77, deux obusiers de 150, un canon de 105, plusieurs gros minens et 4 mitrailleuses sont resté entre nos mains, sans parler des nombreux appareils téléphoniques , fusées, grenades de toutes espèces etc. etc.

 


notre progression vers les anciennes carrières a été suivie d'une contre attaque immédiate. Trois autres contre-attaques ont été exécutées par les allemands dans la soirée du 5 et au cours de la nuit du 5 au 6 mai. Une surtout a été très forte; celle qui c'est déclenchée vers 2 heures et demi le 06 mai elle a été menées par cinq Cies au-moins. Aucune parcelle de terrain n'a été abandonnée aux allemands. Toutes les contres attaques ont été repoussées, grâce à la bravoure de nos hommes et à un emploi judicieux et bien flanquant des mitrailleuses et fusils-mitrailleurs.


Le jet de nos grenades a fait beaucoup de mal à l'ennemi et l'aurore du 6 mais nous a permis de voir de très nombreux cadavres allemands alignés devant nos tranchées.


A 13 heures, après un violent tir de préparation, l'ennemi a lancer nouveau une contre attaque qui a échoué.


A 16 heures, une attaque a été menée par deux Cie du 2e Btn du 54e RI, Btn Weill sous les ordres du Lt/Colonel Cdt le 67e R.I pour réduite la hernie que formait notre ligne vers l'Ouest entre la bascule de Froidmont et le Bois Quartier. Arrêté par un violent barrage et par des feux de mitrailleuses, ces deux Cies n'ont pu atteindre Froidmont, mais note ligne a été rectifiée et elle suit maintenant le exactement le chemin N.S. Qui fait communiquer les Vaumaires à Froidmont par la Bascule, se dirige ensuite de la Bascule dans une direction N.S. à l'Ouest du chemin, s'infléchit vers l'Ouest pour gagner le Camouflet et rejoint, enfin, le boyau du Bois Quartier. Dans la nuit les deux Cies 54e qui ont pris part à cette attaque relèguent les deux Cies du 1er Btn qui occupaient, cette partie de notre secteur. En sorte que la situation se présente de la façon suivante.


2e Bataillon en 1ere ligne. 1e bataillon en réserve dans le camouflet et la sape. 3e bataillon dans le Bois Quartier autour de Froidmont.


La nuit du 6 au 7 a été agitée, mais l'ennemi n'a pas contre attaqué, nos fantassins ont creusés des tranchées et ont chercher à s'approfondir le plus possible. Des éléments de réseaux brun ont été jetés devant nos tranchées.


Pertes du 5 mai :

Tués : 2 officiers, 39 hommes. Ce jour là Léon Condac sera tué.

 

Blessés : 4 officiers, 142 hommes

 

Disparus : 4 officiers, 147 hommes.

 

08 mai 1917 : Dans la nuit du 7 au 8, les 1er, 2e, 3e Bataillon sont relevé par le 106e R.I. Le 1er Btn est placé en réserve de division aux Capernes de Coblentz; Les 2e et 3e sont cantonner aux Grandes Roches.
1917-05-05 croquis n° 6- position de la 12e DI dans le JMO

 

 


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:58


 BOUTILLON Lucien – 20/04/1917 – Reg Marche Légion Étrangère, 5e Cie

 fils de Baptiste et de Louise Gauthier

Avril 1917 - Aubérive

  • Chef de corps Lt. Colonel Duriez (tué le 17 avril)

    • 1er bataillon : Commandant Husson De Sampigny

    • 2e bataillon : Commandant Waddell

    • 3e bataillon : Commandant Deville puis Capitaine Lannurien

La bataille qui se déroule du 17 au 21 avril se traduit par la mise hors de combat de la moitié des 1500 légionnaires du RMLE et par la perte du chef de corps qui sera remplacé par le Commandant Deville.

  Historique des faits d'après le JMO : quelques jours avant... 

- 20 avril 1917 – A. opération effectuées par les Btns de Sampigny et Lannurien (1er et 3e Btn).

  Le 20 avril le commandant Deville reçoit le Colonel commandant la brigade l'ordre suivant (paragraphe VII de la note de service du 19 avril 1917, 21 heures, faisant suite à la note 537. DM /3/ :

«  Le front à atteindre dans la journée du 20 sera pour la 1ere brigade. «  Tranchée des uhlans avec Vaudesincourt, grand boyau, lisières Est et Nord du bois noir, lisière du bois 61; la séparation des deux 2 régiments se faisant au point 659 ( ce point à la légion) – Dès 05 heures les opérations reprendront pour atteindre les objectifs désignés. »

Le chef de Btn, commandant le régiment envoie les ordres suivants, le 20, à 2 heures.

Ordre n° 71 Commandant Deville à 1er Btn (en communication avec le 3e).

«  Demain au lever du jour, attaque de tous les éléments de la brigade, la légion face au Nord, le 4e tirailleurs face au Nord-Est.

Voici les grandes lignes de l'opération.

Nous disposons de 5 Cies d'infanterie et de vos 2 Cies de mitrailleuses, ls éléments du 168e RI, utilisés pour la défense de cette nuit ne devant pas en principe être envoyés pour l'attaque. Il y a donc lieu de répartir le frond d'attaque entre nos seules unités.

Vous remarquerez que malgré la présence à notre droite de la brigade de territoriaux, c'est nous qui attaquons jusqu'à la Suippes et, par suite, qui devons enlever Vaudesincourt.

Notre Cie de droite aura donc à faire un mouvement oblique très prononcé. Rien de nous empêchera avant l'attaque qui se déclenchera à 05:00, de disposer de cette Cie face à son objectif. Je ne puis communiquer avec la brigade territoriale, mais vous voudrez bien faire parvenir par M.Germain la 10e Cie ( en lui indiquant la limite d'action de la Cie de droite), quelle aura à nettoyer toutes les organisations boches au sud de cette limite.

Ceci fait vous voudriez bien repartir les unités sur le front d'attaque et demain matin, vous aurez la direction des opérations d'attaques; comme vous celle de la défense de cette nuit.

Assignez à chaque Cie son secteur d'attaque et sa mission, mais veuillez me communiquer avant 5 heures, les ordres que vous avez donnés, afin que je sois au courant de l'orientation du mouvement et des prescriptions auxquelles auront à se conformer les unités sous vos ordres. Avant l'attaque vous enverrez rejoindre se Cie aux bois des bouleaux, la section du 168e qui aura participé à la défense cette nuit ainsi qu'une section de mitrailleuses ( dont il vous restera 2 de ce régiment). Par contre vous disposerez de la Cie complète d'infanterie, stationnée dans la tranchée du croissant. ( à conserver en réserve) et des deux autres sections de mitrailleuses du 168e, qui vous ont été prêtées pour la nuit. N'engager également que dans la mesure du nécessaire ces deux sections de mitrailleuses. Je préviens le chef de section du 168e. Ci joint une copie d'une note de la brigade qui vous donnera les directives de l'opération. Prière de communiquer vos ordres pour l'attaque au commandant du Btn du 168e qui sera Cdt de la réserve de la brigade. ( Les 2 Cies et les 2 sections de mitrailleuses lui restant).

Ordre n° 79 :

Commandant Deville à Cdt du Btn du 168e RI.

«  Un ordre de la brigade que je viens de recevoir, m'autorise pour une attaque sera menée demain 20 avril, sur tout le front de la brigade, à utiliser la Cie de votre bataillon, stationnée dans la tranchée du croissant, et 2 sections de mitrailleuses, le tout en réserve des 2 bataillons de légion qui attaquerons.

La section de la 3e Cie qui est pour la nuit employée en 1er ligne, rejoindra demain matin, à 05 heures, sa Cie dans le bois des bouleaux; elle sera accompagnée d'une des 3 sections de mitrailleuses qui seront employé cette nuit à la défense de notre front actuel.

Vous mettrez pour l'attaque, à la disposition du commandant de Sampigny, la Cie de la tranchée du croissant. La section de mitrailleuses qui est également stationnée dans la tranchée du croissant rejoindra la Cie ramener ce soir à 06:35.

Vous, vous tiendrez, de votre personne, au bois des bouleaux et, comme le commandant de la réserve de brigade (des 2 Cies du bois du bouleaux et de 06:35), vous, vous tiendrez à la disposition du colonel commandant la brigade et par, mon intermédiaire, en relation avec lui. Le commandant de Champigny est prévenu; il vous donnera connaissance de son plan d'engagement.

Ordre ° 80 :

Commandant Deville à capitaine Germann Cdt le 3e Btn.

«  Demain 20 avril, à 5 heures, attaque des positions au Nord de la ligne actuel de défense.

Le Commandant de Sampigny commandera l'ensemble des troupes d'attaque.

Ci joint copie des instructions que je lui donne; En outre de l'avis que vous donnerez à la 10e Cie, prévenez-là, dès maintenant, qu'elle a pour cette nuit, à couvrir, face au Nord, en liaison, avec vous avec à la limite Est du secteur du régiment avec la 24e D.I. à sa droite, les troupes de la brigade territoriale Guerin. Le commandant de Sampigny vous convoquera probablement dans la nuit.


1 -
Opération dans le fortin S.O de Vaudesincourt et grand boyau :

Le Capitaine adjudant major Germann, blessé légèrement le 17 avril à 08 heures, et évacué, rejoint le 19, à 17 heures et prend le commandement du 3e bataillon le 20 à 0 heure.

Il donne l'ordre à la 9e Cie de progresser vers le Nord et d'occuper le grand-boyau du point 59 au carrefour Nord de 719.

A la 11e Cie d'occuper le grand-boyau, du carrefour Nord de 719 au point 738.

A la 10e Cie d'occuper d'abord le front 708-37, puis le grand-boyau entre 738 et 55.

La progression des 9e et 11e Cies ne doit commencer que lorsque la 10e Cie sera parvenue à leur hauteur. La 10e Cie atteint le front 708-37-34-31 – vers 10 heures et se relie au 708 à la 11e Cie.

A 10:30, les 3 Cies progressent vers le Nord. Un tir de barrage est établi à 150 mètres au Nord du grand-boyau.

A 12 heures, la 9e Cie parvient devant la tranchée sud de 642, mais elle est arrêtée par une forte résistance; Elle tient les points 728 et 100 mètres Sud de 719. la 11e Cie est arrêté en 42, devant le fortin S.O. de Vaudesincourt, les points 735 et 738 fortement occupé par l'ennemi. L'artillerie de tranché tir sur ces deux points. La 10e Cie ne peut prendre pieds dans le grand-boyau. Tous les boyaux qui y mènent sont enfilés par des mitrailleuses. Elle parvient néanmoins en 745, 741, 57, 39.

La 3e Cie du 168e est en soutient dans la tranchées des Dardanelles, avec deux sections de mitrailleuses. La lutte est rude, la plupart des officiers et sous-officiers sont tombés. Les légionnaires s'acharnent à avancer malgré les mitrailleuses qui déciment et les canons qui les écrasent de la rives droites de la Suippes, malgré la fatigue extrême et le manque de sommeil, malgré la soif qui les dévores. Le manque de grenades seul les arrête, on en voit pleurer de rage, les mains impuissantes. Le est particulièrement défendu. C'est une position fortement organisée, avec défenses accessoires et mitrailleuses, lances-bombes et torpilles. La 11e Cie en cherchant à s'y introduire subit de nouvelles pertes. La 10e Cie grâce à l'appui de l'artillerie de tranchée du capitaine Morel, prend pieds dans le grand-boyau, au point 738 et progresse vers l'Est, jusqu'à la tranchée 56-57 qu'elle ne peux dépasser. Malheureusement ces gains ne peuvent être conservés. Une contre attaque allemande déclenchés vers 19:20 heures, appuyé par un violent bombardement et une pluie de grenades à ailettes rejette la 10e Cie au point 39.

A 21 heure dans un brillant retour offensif, la 10e Cie reprend pied dans le grand-boyau et regagne le terrain perdu.

  2 – Opération vers le bois noir

La 2e Cie participe à l'attaque du bois noir sous les ordres du Lt-Colonel Cdt le 4e tirailleurs, en liaison avec le 6e Btn de ce régiment. Elle atteint rapidement la lisière Nord du Bois Noir tuant 20 allemands et faisant 8 prisonniers. En fin de journée, la situation des bataillons Germann et De Sampigny est la suivante.

La 2e Cie occupe le Bois Noir et 652.

La 3e Cie occupe de 652 à 653.

La 1ere Cie est au environ du point 605.

La 9e Cie occupe les points 728 à 719.

La 11e Cie occupe le point 42.

La 10e Cie occupe les points 738, 56, 57, 39.

Le bataillon Germann est réduit à 250 combattant environ.

La nuit est consacré à chercher les liaisons, à s'organiser sur place, à se ravitailler en grenades. L'artillerie allemandes de la rive droite de la Suippes est très active et cause encore des pertes; les allemands du fortin S.O de Vaudesincourt sont nerveux et tirent sans interruption, mais aucune attaque n'est tenté de part et d'autre.

  B Opération effectuées par la Bataillon Waddel (2e btn) réserve de division.

Le 20 avril, l'ordre d'enlever dans la journée même les bois au Nord de B.69 et d'occuper la lisière Nord de B.67 était donné au bataillon.

En Conséquence le chef de bataillon prescrivait que les bois seraient attaqués directement du Sud au Nord, par la 7e Cie, tandis que deux groupes de grenadiers passant par les boyaux Ouest de B.64 et Est de B.61 s'efforceraient de gagner de l'avant pour tourner les allemands. Les 2 groupes de grenadiers conduits par le sous-lieutenant Darthenay ( qui bien que blessé n'a pas voulu abandonner son poste) et le sergent Dinet parvenaient rapidement à la tranchée Nord de B.67 et procédaient à son nettoyage ainsi qu'à celui de ses abris, tuant bon nombre d'allemands.

La Cie soumise au feu des mitrailleuses avançaient moins facilement. C'est alors que de sa propre initiative, le Capitaine Peteau, commandant la 5e Compagnie, lançait sa Cie en avant et parvenait d'un seul bond, entrainant toute la ligne à la lisière Nord de B.67, où les Cies retrouvaient les 2 groupes de grenadiers et s'installaient aussitôt.

Le sergent Camien commandant le canon de 37 et la section de mitrailleuses Séchaud avaient également aidé au mouvement en exécutant des tirs bien repérés sur deux emplacements de mitrailleuses. En arrivant en position, la section Séchaud ayant vu des conducteurs allemands qui essayaient d'atteler des pièces lourdes allemandes avant le bois B.171, ouvrit immédiatement le feu et dispersa chevaux et conducteurs.

Cette opération réussit brillamment et presque sans pertes, nous donnant une vingtaine de prisonniers valides, mais fut malheureusement suivi d'un bombardement épouvantable au cours duquel le Capitaine Peteau trouva la mort; Le sous-lieutenant Deleye le remplaçait aussitôt dans son commandement et les 5e et 6e Compagnie ( cette dernière remplaçait la 7e ramenée en réserve en B.69), sous l'impulsion vigoureuse de leurs chefs et aidées de deux sections de mitrailleuses de la Cie Veiber, tenaient énergiquement le terrain en dépit du bombardement et des contres attaques ennemies, brisées toutes d'ailleurs avant de pouvoir atteindre notre nouvelle position. Le Capitaine Peteau, les sous-lieutenants Deleye, Darthenay, et Mazare Aga, le sergent Dinet, le caporal Dorri s'étaient tout particulièrement distingués dans cette affaire. Quant aux légionnaires jamais ils ne s'étaient montrés plus brillants et plus enthousiastes; les cadavres allemands restés sur le terrain témoignent de la vigueur dont ils firent preuve dans cette circonstance. En plus des prisonniers dont il a été parlé plus haut, cette opération mettait entre nos mains, 1 mitrailleuse, 150 fusils, 500 grenades, 5000 cartouches sur bandes, 6000 pour fusils.

L'opération du 20 s'était faite en liaison intime avec le 4e tirailleurs , cette liaison était moins bien établie à gauche avec le 168e RI, il importait de souder définitivement la ligne à la corne Sud-Est du bois 181. A cet effet, le 168e poussait une Cie vers le bois, tandis que la 6e de la légion devait occuper, dans la partie Sud, le boyau reliant B.61 à B.171, en passant par la lisière Est de B.181 et d'une Cie du 7e tirailleurs devait occuper la partie Nord de ce boyau vers Bethmann-Holweg. Comme le mouvement commençait, le commandant de la 6e Cie et l'adjudant-chef Mader remarquèrent contre le talus du boyau près de B.181, un groupe Allemand, qui s'y était dissimulé et s'apprêtait à attaquer la tête de la Cie, du 168e venant dans B.181. Aussitôt, Mader faisant preuve d'un esprit de décision remarquable, ramasse les quelques légionnaires qui se trouvent autour de lui, les munit de grenades et s'élançant dans le boyau, débouche à l'improviste sur le dos des allemands qui ne d'y attendaient pas, occupés qu'ils étaient à guetter le 168e. Quelques grenades bien envoyées les mettent en déroute. La jonction est faites avec le 168e, mais Mader ne veut pas lâcher ses boches. Il se met à leur poursuivre pendant que la Cie du 7e tirailleurs, exécutant son mouvement, parvenaient à la tranchée Bethmann-Holweg, faisant la liaison avec l'unité du 168e qui occupait cette tranchée.

Mais les allemands du bois B.171 avaient été alertés. Après entende rapide avec le commandant de la Cie occupant Bethmann-Holweg, Mader se met en mesure d'attaquer à la grenade l'ouvrage où étaient les obusiers. C'est alors que s'engage qui dura près de 5 heures et où Mader ayant ouvert la voie au 168e, les obusiers purent être pris et une Cie de la Garde Impériale être refoulée vers le Nord, après avoir subi de très lourdes pertes.

Ce fait d'arme fait le plus grand bonheur à l'adjudant-chef Mader ainsi qu'aux légionnaires qui l'ont accompagné.

Ce jour là Lucien BOUTILLON fut tué à l'ennemi. ..........................................

Pertes du jour : tué, 1 officier, troupe : 22 dont 7 de la 5e Cie. Blessés : troupe : 72 dont 19 de la 5e Cie

  .


  carte de la bataille d'Auberive de 1917

 

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 00:15

mon grand-oncle, fils de Léonide et Catherine Bonneau

+ 25 -03-1917 - 228e Régiment d'infanterie et 14e Cie

 

Historique des faits, quelques jours avant dans le

228e Régiment d'infanterie

 

21 mars 1917 : De 6 heures à 7 heures, les 3 batteries du groupe Carteron dirigent un tir sur les premiers objectifs des 3 bataillons ci-dessus indiqués. A 7 heures le Btn Bloch qui est venu se placer à l'intersection de la tranchée Bourguignolle avec la route de Béthune ( emplacement précédemment tenu par le 329e) marche dans la direction de Fontaine St Remy ayant comme premier objectif : Fontaine St Rémy, Touvent; comme 2e objectif l'Hermitage, Tincelle-ferme.

Le Btn Martinais de son emplacement actuel débouche avec comme objectif : 1° le ravin boisé du trou du loup, 2° : la hauteur 160 Est de la croisée de la route de Béthune avec le chemin Juvigny-Leuilly. Le Btn Roger débouche de son emplacement avec comme objectif successif : 1) les Ribaudes; 2° le bosquet, le Banc de Pierre; 3° le Mont de Leuilly, Leuilly. Un escadron du 25e dragons mis à la disposition du Lt colonel prend comme objectif : 1° l'orme de Montécouvé, 2° Crépy au Mont; 3) Landricourt, il a également comme mission de maintenir une étroite liaison avec le 33e C.A.. Le Btn Albert du 66e RIT composé d'1 Cie et 1 C.M. reste à Juvigny. L'artillerie allonge progressivement le tir. Le mouvement en avant se poursuit dans de bonne conditions, seul, le 4e Btn éprouve quelques difficultés à avancer à cause des mitrailleuses placées dans Fontaine St Rémy et de violent tirs de barrage que l'ennemi déclenche à plusieurs reprises. Le 2e Spahis qui occupe Crécy envoie des patrouilles sur les bords du canal dont la rive droite est occupée par l'ennemi. A 11 heure le Btn Albert en envoyé à Crécy. A 14 heures, le Btn Albert occupe Leuilly. A 20 heures, le Btn Martignière occupe le Mont de Leuilly. A 20 heures, le Btn Bloch , Fontaine St Rémy. La liaison est établie à droite avec le 329e au croisement des chemins situés au Nord de 149.7 à gauche avec le 159e RI de Crécy. Pertes de la journée : 2 blessés, Le S/Lt Morin est évacué pour maladie.

 

22 mars 1917 : Pendant la nuit le génie lance une passerelle pour pétions à 150 m à l'ouest de l'ancien pont de la route de Bethume. Le 4e Btn progresse légèrement au petit jour à l'est de la fontaine St Rémy. Le Btn Roger du 66e occupe la scierie; l'ennemi bombarde très violemment le 4e Btn; A 10:30 visite du général Mangin Cdt de l'armée au P.C.

Le 2e spahis met deux escadrons à pieds à la disposition du groupement Leroux qui relèvent le bataillon Albert du 66e Tal (territorial) à Crecy.

Le 5e Btn du 228e relève le Btn du Cdt Roger du 66e RIT.

Le 6e Btn du 228e relève le Btn du Cdt Martinière du 66e RIT

Le 66e R.I.T. Va en réserve : 2 bataillons à Chavigny, 1 Btn à Chevigny.

Pertes de la journée : 2 tués, blessé : 1 officier M le Lt Talon de la Cie Mitrailleuse, et 11 hommes.

 

23 mars 1917 : A 02 heures le 6e Btn est relevé; le trou produit est bouché par les 5e et 4e Btn qui se resserrent l'un contre l'autre; le 6e Btn pouvant être appelé à marcher sur l'ailette pour la franchir de vive force se rassemble à 06 heures dans la région de Bethencourt-Limonval, bois de Leuilly, P.C. à la sortie sud de Bethancourt. Le mouvement sera subordonné à l'avance des éléments de droite du 33e C.A.

Une patrouille d'un des escadrons du 2e spahie passe le canal, se met en liaison avec une section du 60e B.C.P., qui est au moulin de Nogent et qui ne peux avancer étant sous le feu d'une position ennemie réfugié dans le bois. 3 section de la Cie 14/14 du génie préparent du matériel pour lancer deux nouvelles passerelles sur le canal. A la nuit les éléments du 2e saphis de la rive Nord de l'Aisne sont ramenés au Sud. Pertes de la journée : 1 tués.

 

24 mars 1917 : Pendant la nuit la Cie 14/14 du génie jette trois passerelles sur le canal. A 10:45 la Cie Delmas pousse une section sur la rive Nord de l'ailette et cherche une liaison avec le 60e B.C.P (Bataillon de Chasseur à Pieds). ne le trouvant pas et trouvant la section trop en l'air, le chef de Btn fait passer une section au Nord du canal.

A 18:45, une opération est tentée en vue d'occuper la hauteur du Mont des Tombes par : 2 sections de la 13e Cie qui ont comme objectif le bord du plateau entre 135.4 et la corne sud du bois qui contourne à l'ouest la hauteur du mont des tombes; 2 sections de la 19e Cie partent du cimetière de Leuilly objectif lisière Est du bois précité; 2 sections de la 17e Cie partent de la scierie pour aller occuper l'éclaircie au Nord de la cote 147. Les deux sections de droite et les deux sections du centre gagnent facilement leur objectif respectif et se mettent en liaison. Après leur arrivée sur le plateau, un violent tir d'artillerie accompagné d'obus lacrymogènes est déclenché sur Leuilly et sur Bethencourt. Les deux sections ne peuvent progresser davantage ayant trouvé l'ennemi fortement retranché à 150 mètres devant elles sur le plateau. Les deux plateau de gauche sont fortement gênées dans leur dans leur mouvement par de violent tirs de mitrailleuses; elles ne peuvent gagner le plateau car la corne N.O. du bois est défendue par l'ennemi. Pour établir la liaison entre ces 2 sections et les sections du centre, une section supplémentaire est envoyée. Une patrouille ayant reconnu que l'ancien moulin est occupé par l'ennemi, une section y est envoyé le 25 au lever du jour. La section occupe le moulin après avoir vu 6 soldats ennemis qui s'enfuyaient à son approche. Une patrouille reconnaît que la ferme de Tincelle est occupé; une autre, que le chemin creux de Tincelle à 149.7 n'est pas occupé dans la partie sud, passant par le chemin 159.1, Tincelle, et la bordure Est du plateau du Mont des Tombes. Pertes de la journée : 2 tués, 10 blessés.

25 mars 1917 : Le groupe Leroux doit tenter de s'emparer de la hauteur du mont des tombes et de la croupe au sud, de liaison à droite avec le groupement Masson qui doit également continuer à progresser. Les éléments d'attaque sont :

5e Btn avec comme objectif 1°, lisière Est du bois du mont des tombes, 2° bois allongé au sud de Courson, Mamelon 95. 4e Btn avec comme objectif : 1° versant Est au sud de la croupe au sud du mont des tombes; 2° croupe à l'Est de la ferme Tincelle se dirigeant vers Neuville sur Margival. Le 3e Btn du 66e resté à la disposition du groupement est réparti de la façon suivante : 1 Cie à chaque Btn, 1 Cie et une C.M. De réserve de groupement à Banc de Pierre.

A 09 heure, le Lt Colonel transfert son P.C. À Banc de pierre. L'attaque se déclenche bien à midi; Cie de droite du Btn de droite après avoir atteint son objectif s'y installe en attendant de pouvoir continuer la progression.

La Cie de gauche de ce Btn gagne sous un violent feu de mitrailleuses son objectif mais est obligé de rétrograder légèrement une demi heure après son arrivée, étant soumise à de violent feu de mitrailleuses qui lui inflige des pertes élevées.

Le Btn de gauche éprouve plus de résistance à son départ; La Cie de gauche essuie un contre attaque venant du chemin de Courson, contre attaque de suite enrayé par nos mitrailleuses et canon de 37. Arrivé sur le plateau, le mouvement en avant des 2 Cies, est entièrement arrête par des tirs de mitrailleuses et de mousqueterie venant de la crête organisé du mont des tombes. Le mouvement en avant ne peut être repris, le terrain d'attaque étant balayé par le feu de nombreuses mitrailleuses et de batterie ennemies; celles-ci utilisent vers 13:30 des obus à gaz suffoquant. Les bataillons s'organisent alors défensivement sur la ligne : ancien moulin, scierie, bord occidental du plateau du mont des tombes. Cote 135.4, talus nord-sud aboutissant à 149.7, saillant atteignant la sortie Nord du chemin encaissé allant de 149.7 à Tincelle ferme et partie encaissée de ce chemin et liaison au sud de ce chemin.

L'ennemi déclenche devant le front du Btn de gauche dans la nuit de courte mais violentes fusillades pendant qu'il continue à se fortifier.

Nos sections de 1ere ligne continuent à se retrancher, mais le travail est rendu très difficile par la proximité de l'ennemi qui n'est à certain endroit à 30 mètres des nôtres. Le 6e Btn reste pendant la journée à ses emplacements et continue à assurer la liaison au (?). avec le 33e C.A. Qui continue de progresser.

Pertes de la journée :

tués – 1 officier le S/Lt de Blay (13e Cie), et 40 hommes

blessés – 2 officiers : S/Lt Mattei (18e Cie) et le S/Lt Gross ( 13e Cie), et 54 hommes.

Disparu : 6

Le S/Lt Dubos est évacué pour maladie.

Ce soir là lors d'une patrouille avancé, Fernand PERISSAT est tué à l'ennemi.

 

26 mars 1917 : même emplacement. M le Cap AM Gayraud est affecté pour commander un Btn ( D n° 20615 du GQG).

A partir de 21:00, le 6e Btn est relevé par le 2e Saphis, et vient cantonner à Banc de Pierre en réserve. Pertes de la journée : 1 tué, 3 blessés.

27 mars 1917 : journée calme jusqu'à 16 heures. De 13 à 15 heures, l'ennemi bombarde violemment le ravin de Leuilly et la crête du Mont de Leuilly. A 16:00 nos patrouilles chargées de s'assurer de la présence de l'ennemi s'aperçoivent qu'il a évacué la ferme Tincelle. Le 4e Btn la fait occuper par une section. La droite du Btn se porte sur le chemin à 1 trait allant de la ferme Tincelle au point 159.1, point de liaison avec le 329e; A la nuit tombante, la section de droite du Btn de gauche occupe la tranchées ennemie ou elle trouve un nombreux matériel au sud de 147 (grenades, cartouches, etc.); A minuit le mont des tombes est encore occupé par l'ennemi. Pertes de la journée : 1 tués, 2 blessés.

 

carte du JMO du 228e au 23/03/1917

  29/03/1917 : Monsieur, c'est une bien triste nouvelle que je vais vous apprendre, mais au nom de la camaraderie qui m'unissait à votre fils Fernand, il est de mon devoir de vous prévenir, soyez courageux, Fernand est tombé tué net d'une balle ennemie lors d'une patrouille avancée, le soir de l'attaque du 25/03/1917, son corps n'a pu être ramassé d'abord, il était dans les lignes boches. Au cours de la nuit dernière nous avons progréssé, votre fils à alors été ramassé par nos brancardiers, je viens de le voir à l'instant avant qu'on l'enterre, voici quelques renseignements qui peut être apporteront un peu de consolation à votre grande douleur. Il est enterré au Banc de Pierre près de Leuilly, à 10 kms de Soissons en bordure de la route de Bethune, et si plus-tart vous avez l'intention de ramener ses restes, il porte sur une plaque en fer blanc le numéro 140. "Principaud D. cycliste 4e bataillon du 228e-secteur 212"

 

le 29/8/1916 le 228e reçoit pour compléter son effectif, des hommes pris par moitié au CHR des 420 et 421e RI ( certainement le jour d'arrivée de Fernand au 228e en venant du 421e, ou il se trouvait encore le 03/7/1916)

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 00:31


fils de fils de Pierre Condac et de Marie Bouchet


Historique des faits, quelques jours avant dans le 6e régiment d'infanterie coloniale.

 20 septembre 1917- le régiment est mis à la disposition de la IIe armée.


  21 septembre 1917 – installation dans le cantonnement, travaux de propreté.

 

22 septembre 1917 – même cantonnement, rien à signaler

 

23 septembre 1917 - même cantonnement, rien à signaler

 

24 septembre 1917 – L'E.M la Cie H.R. et le 3e Btn sont enlevés en camions auto à 09 heures.

Ils débarquent à à 17 heures et se rassemblent derrière la crête sud de Verdun, pour manger et attendre la nuit.

La Cie H.R. Va coucher le soir à Verdun (caserne miribel, faubourg pavé).

Le 3e Btn va coucher aux abris du ravin des vignes et y arrive le lendemain à 05:30 heures.

Le 2e Btn reste cantonné à Epizon.

Le 1er bataillon reste cantonné à Germisay et Brouthière.

Les équipages T.C. et T.R. font mouvement par voie de terre.

Perte : Néant.

 

25 septembre 1917 – le 1er et 2e Btn sont enlevés en camion -autos à 09 heures. Il débarque à 15 heures et se rassemblent derrière la crête sud de Verdun pour manger et attendre la nuit.

Le 1er va coucher le soir aux abris de la Valteline.

Le 3e Btn quitte le ravin des vignes et va s'installer en 2e position ( (P.C. Salomé).

La Cie H.R., quitte le faubourg pavé et va s'installer aux abris du ravin de la couleuvre. Perte Néant.

 

26 septembre 1917 - Le 3e Btn quitte la 2e position ( P.C. Salomé) et va relevé en 1ere ligne un Btn du 348e R.I. ( P.C. Chaume). Le 1er bataillon quitte le ravin des vignes et va s'installer en 2e position (P.C. Salomé). Le 2e Btn quitte les abris de la Valteline et va s'installer aux abris de la couleuvre. La Cie H.R. quitte les abris du ravin de la couleuvre et va relever la Cie H.R. Du 348e R.I. (P.C. Maistre). Pertes : 3 tués, 11 blessés, 1 disparu.

 

27 septembre 1917 – le Lieutenant Colonel Chevalier prend le commandement de la zone Herbebois (secteur des chambrettes), et s'installe au P.C.Maistre. Le 1er Btn quitte la 2e position et va relever en première ligne un Btn du 348e R.I. (P.C. de Compiègne). Le 2e Btn quitte les abris du ravin de la couleuvre et va s'installer en 2e position ( P.C. Salomé). Pertes : 6 tués, 13 blessés.

 

28 septembre 1917 – journée animée comme à l'ordinaire, caractérisé surtout par les tirs violents de l'artillerie ennemie. Notre artillerie s'est montrée très active. L'aviation allemande a été particulièrement active, volant sur nos lignes par groupe et à une faible hauteur pour déterminer exactement l'occupation de nos tranchées et réglant parfaitement le tir de l'artillerie ennemie sur les tranchées ainsi reconnues.

Vers 22:00 une attaque allemande c'est déclenchée sur le bastion Godard en avant du front tenu par le 1er bataillon. La garnison du bastion Godard a repoussé brillamment cette attaque à la grenade; et les fantassins ennemis ont du se retirer précipitamment.

Le Cap Erard est évacué : malade

le s/Lt Lemée est évacué : malade

état des pertes : 12 tués et 32 blessés.

Ce jour là Pierre Condac est tué.

 


note : ( carte n° 1 de 12/1916) le bois des caurières se trouve sur la commune de Bezonvaux

note : carte n° 2 position en septembre 1917 sur le secteur des chambrettes, et les tranchées Salomé et du Chaume.



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