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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:12

 

Roux-victor-NT-classe-1898-.jpg

Cousin 86 : Branche Perissat

Conflit :1914-1918

Nom:ROUX

Prénoms:Victor

né le 29 juillet 1878 à Asnois (86)

fils de Louis et de Anastasie GRENET

x en 1906 à La Chapelle-Bâton (86) avec Louise DERANLOT

+ :

 

Classe 1998, matricule de recrutement : 1461 / Poitiers –

Signalement :

Cheveux et sourcils : bruns

yeux : roux– front : bas

nez : petit et bouche : petite

menton : rond, visage : rond

Taille :1,56 m

Degré d'instruction générale : 3

Degré d'instruction militaire : exercé

marque particulière :

profession cultivateur – dmt à Saint Gaudent (86)

Guerre 1914-1918

Rappelé à l'activité (décret du 1er aout 1914) au 68e R.I.T.

Arrivé au corps le 07 aout 1914, parti aux armées le 11/08/1914.

Passé au 264e RI le 16 juin 1917, décision du 35e C.A n° 9311 du 14 juin 1917. Disparu le 27 mai 1918 à Laffaux (Aisne). Prisonnier à Langensalza im Thüringen - Rapatrié armistice cente Dunkerque le 06 janvier 1919.
Passé au 125e R.I le 11 février 1919.

Envoyé en congé illimité de démobilisation à Savigné (86) le 11 février 1919 par le 125e R.I (2e échelon, n° 2996).

  Blessure, Citation, Décoration : Néant.


Extrait du l'historique du 264eR.I

  Attaque allemande du 27 mai 1918 .

Les unités sont préparées à l'attaque, qu'un bref message téléphonique est venu leur annoncer dans la soirée du 26. La consigne est formelle : tenir sur place. Le régiment n'y faillira pas une minute et toutes ses unités, au cours de ces heures tragiques, rivaliseront de vaillance et d'abnégation.

A une heure du matin, commence un bombardement inouï de violence. Au même instant s'abat sur nos lignes et venant de toutes parts un vrai déluge de fer et de feu. Il dure ainsi trois heures. Puis, surviennent les vagues d'assaut, suivant de formidables nappes d'obus. Une forte brume les favorise dans leur marche et l'ennemi rapidement s'infiltre à travers des groupes de combat, hélas, trop essaimés. Les garnisons n'en sont pas fortes car, depuis quelques jours, la fièvre des marais les décime, nécessitant l'envoi de nombreux malades à l'arrière. Mais les rares qui restent et tous les survivants de la nuit tragique se dépensent partout sans compter. Certaines unités font de véritables prodiges. La 15e, sous le commandement du capitaine CHAPELLE, tient le coup jusqu'à dix heures du matin, subissant plusieurs assauts répétés. Un deuxième bombardement de la petite garnison s'impose et les Allemands doivent remettre en batterie leurs minenwerfers. La 23e compagnie défend avec un courage admirable les pentes du Bois des Dames, sur lesquelles les Allemands n'ont accès qu'après avoir tué ou blessé la faible garnison qui l'occupe. Dans cette unité, presque tout le monde est mis hors de combat : deux officiers sont tués, tandis que le lieutenant BELLEC est grièvement blessé. Le 264e fait des prodiges de valeur au Moulin de Laffaux et devant Soissons.

Après quatre jours de combat sur les coteaux de Margival, Vuillery, Cuffies, Pasly, et des pertes extrêmement élevées, la 61e D. I. est relevée et ramenée le 1er juin dans la forêt de Villers-Cotterets en réserve d'armée

 

État numérique des hommes de troupe perdus du 27 au 31 mai 1918.

Tués 23

Disparus 1233

Blessés 89

Total 1345

 

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